Orbite et gravitation
Les constellations de satellites proposant un réseau internet mondiale sont situés en orbite basse, LEO*
(low Earth orbit), à maximum 1200km d’altitude (le réseau Starlink est à 550km), pour que le signal soit le
plus proche possible de la Terre. Le problème des LEO satellites concerne l’énergie consommé, contrairement
aux satellites géostationnaires (36.000 km). Ces derniers sortis de la gravité terrestre suivent leur orbite
sans consommer de carburant. Un satellite en orbite basse doit sans cesse lutter contre la gravité et se
remette dans sa trajectoire, résultat leur durée de vie est plus faible qu’un satellite géostationnaire.
Entre 5 à 7 ans contre 15 ans. voir fin de vie et couche d'ozone
*LEO est la zone principale des satellites de télécommunications, de télédétections (météo, climat,
cartographie) et des missions spatiales habitées comme l’ISS.
Pour ne pas sur-peupler l’espace avec des nouveaux débris et satellites fantômes, les satellites OneWeb sont
dotés d’un système de propulsion qui les précipitent dans l’atmosphère. Ils s’embrasent.
L’article qui m’apprend tout ça a été publié en février 2015 puis mis à jour en 2019. Il conclue par le fait
que la constellation OneWeb sera, si elle atteint ses objectifs, la constellation la plus grande jamais
lancée à ce jour. Elle doit compter 672 satellites, loin derrière les pronostics de SpaceX.
Débris spatiaux:
L’environnement de l’orbite terrestre basse (LEO) contient de plus en plus de débris spatiaux. Ces débris
représentent un certain danger pour les satellites en orbite ainsi que pour les risques de retombées au sol.
Leurs tailles peuvent varier de quelques millimètres à quelques mètres. Ils proviennent habituellement de
satellites, de stations spatiales ou de navettes. Les débris spatiaux peuvent également causer d’importants
dommages aux navettes, aux satellites et aux stations spatiales, car leur vitesse est très élevée. En juin
2008, le Joint Space Operations Center (en) suit environ 8 500 objets plus grands que 10 cm dans l’orbite
terrestre basse5. En 1978, un scénario est envisagé par le consultant de la NASA, Donald J. Kessler.
voir Kessler syndrome
C’est le syndrome de Kessler, dans lequel le volume des débris spatiaux en orbite basse atteint un seuil au-dessus
duquel les objets en orbite sont fréquemment heurtés par des débris, et se brisent en plusieurs morceaux,
augmentant du même coup et de façon exponentielle le nombre des débris et la probabilité des impacts.
Au-delà d’un certain seuil, un tel scénario rendrait quasi impossible l’exploration spatiale et même
l’utilisation des satellites artificiels pour plusieurs générations.